Elle ne doit pas occulter la réflexion sur les mécanismes qui engendrent les difficultés scolaires dont la prise en charge ressort d’abord de l’activité en classe, en laissant le temps aux élèves, en permettant de varier les approches pédagogiques et les situations d’apprentissage. Elle ne peut servir d’alibi à un transfert des missions des personnels et à une réduction des heures de cours, voire la suppression de certaines disciplines dans le tronc commun, au nom d’une meilleure prise en charge de l’élève en-dehors de l’Ecole pour tout ce qui concerne l’aide et l’accès aux pratiques culturelles, artistiques et sportives.
La mise en œuvre de la circulaire sur l’accompagnement éducatif doit être l’occasion
de dénoncer la politique éducative du ministère, et en particulier les coupes budgétaires, les suppressions de postes de MI-SE, la diminution envisagée des horaires disciplinaires, la réduction du nombre d’options..
de faire connaître les revendications et les aspirations des personnels pour le système éducatif et de populariser le projet du SNES
de permettre aux personnels de reprendre la main sur la définition de leurs missions et de leurs conditions de travail
Le SNES fournira dans les semaines à venir un ensemble d’éléments permettant que le débat soit mené dans les établissements :
clarification des différentes activités proposées par la circulaire avec les analyses et propositions du SNES sur ces activités
Analyse des dérives possibles dans la mise en œuvre et des glissements de transfert des missions
Lien avec le projet éducatif du gouvernement
Il appelle les établissements à :
exiger que l’ensemble des enseignements obligatoires, les dédoublements… soient assurés
recenser les moyens alloués pour l’encadrement éducatif et clarifier les objectifs assignés
faire émerger les besoins en personnels enseignants, personnels de vie scolaire et demander la transformation des HSD en emplois et le recrutement de personnels
expliquer et débattre avec les parents d’élèves
Ce dispositif s’inscrit dans la campagne menée par le SNES dans le cadre de l’élaboration du livre vert.
Le SNES demande qu’aucune décision de généralisation ne soit prise sans une évaluation des dispositifs qui seraient mis en place cette année dans les établissements ZEP.