Le SNES souhaite que les formations
supérieures dispensées
dans les lycées, CPGE,
BTS, DECF ou autres, soient
reconnues à leur juste place dans
les parcours licences.
La réforme de l’enseignement
supérieur, avec la mise en place
du LMD et des crédits européens
ECTS pose de façon accrue la
question de la validation des formations
supérieures dispensées
dans les lycées. Pour le SNES,
c’est l’occasion de renforcer les
coopérations entre lycées et universités
dans l’intérêt des étudiants.
Au contraire, la polémique stérile
sur l’intégration des classes préparatoires
à l’Université, loin de
tout réalisme, est hors de propos.
Rappelons que c’est la FSU qui
avait fait inscrire dans l’arrêté du
23 avril 2002 concernant le cursus
licence, la prise en compte des
BTS et des CPGE notamment,
alors qu’initialement le ministère
voulait restreindre le texte aux universités
exclusivement. Il fallait
donc poursuivre dans cette voie.
Le congrès du SNES s’est prononcé
pour un cadrage national
portant sur trois points importants :
intitulé des formations, ventilation
des crédits ECTS, jury de validation.
Le SNES souhaite aussi que
se consolident et se développent
les conventions entre lycées et universités,
dans le respect de l’autonomie
des universités et du dialogue
prôné plus haut. Le cadrage
national permet l’équité de traitement
sur le territoire national, facilite
l’élaboration des conventions
locales et tient compte de la spécificité
des formations à programmes
nationaux. Sollicités par
le SNESup, qui participe en tant
que membre du CNESER aux travaux
du comité de suivi des
licences, nous avons transmis nos
propositions au comité, afin que
soit pris en compte le point de
vue d’enseignants directement
concernés et que s’amorce une
véritable discussion. Nous rencontrons
prochainement la direction
de l’enseignement supérieur
sur ce sujet.
Jean-Hervé Cohen,
postbac@snes.edu