La session 2013 du baccalauréat se clôt par les écrits du 17 au 22 juin, suivis des
délibérations le 4 juillet, des résultats le 5, et des oraux de rattrapage les 8 et 9 juillet. Le
SNES propose d’en faire l’occasion de revendiquer de meilleures conditions de travail.
Le SNES a alerté le ministère sur nombre de
difficultés depuis la sortie des programmes et
du cadrage des épreuves. Les lourds programmes
d’histoire-géographie ont été allégés, ceux de
SES le seront l’an prochain, mais insuffisamment.
Les épreuves écrites, renouvelées totalement ou
en partie dans la majorité des disciplines, ont
donné lieu à des consignes aussi tardives que
floues, à l’image de celles des « enseignements
transversaux » en STI2D... Les sujets tombés à
l’étranger (Pondichéry, Liban, Amérique du Nord)
n’ont pas nécessairement rassuré. De bonne
facture en SES, ils ne correspondent pas au
cadrage attendu en SVT, par exemple.
INQUIÉTUDES...
Le fiasco du cadrage de l’organisation des
épreuves orales de langues vivantes, tant en cours
de formation (toutes les séries sauf littéraire) que
terminales (série littéraire), mais aussi la déroute
connue par certains élèves l’an passé en épreuve
anticipée d’histoire-géographie en série scientifique,
ne rassurent pas quant aux écrits à venir.
Le SNES propose aux collègues de s’associer lors
des commissions d’harmonisation à la rédaction
d’une lettre au ministre au sujet des conditions de
préparation à l’examen en philosophie, à une déclaration sur les programmes et les épreuves en
histoire-géographie. Il proposera lors des jurys de
s’associer à une démarche contre la généralisation
du contrôle en cours de formation, à partir de
la pétition pour les langues vivantes. Les syndiqués
recevront les liens vers les documents par courriel.
Consulter les informations sur le Bac :
http://www.snes.edu/-Le-baccalaureat,3924-.html
Valérie Sipahimalani,
lycees@snes.edu